Réseaux sociaux

La semaine dernière, une femme de quarante ans, prend rendez-vous à mon cabinet, en entrant elle me dit : « Je viens vous voir, parce que cela fait plus d’un mois que j’ai mal à une dent du côté gauche, en haut, j’ai été chez le dentiste déjà deux fois, il ne trouve rien. Alors je suis venue vous voir, pour savoir si vous voyez peut-être quelque chose ! »

Nous démarrons la séance, la machine ne perçoit rien dans la zone de la bouche, mais se concentre dans la zone des cervicales et plus précisément dans la moelle épinière.

Approchant les premiers résultats, je dis à la femme : « Avez-vous été malade ses derniers jours, avec déjà eu la mononucléose ? » Elle répond « J’ai un EBV (Epstein Barr Virus) chronique… »

Je décide de concentrer la thérapie, sur cette zone de la moelle. A la fin de la séance les douleurs faciales avaient disparu. Nous nous quittons, et je lui demande de me tenir au courant de l’évolution. Trois jours plus tard, elle me rappelle en me disant : « Rien, plus rien, c’est nickel, joyeuses fêtes de fin d’année ! »

En définitive, peut-être que Nietzsche, avait tort en affirmant : "Tout ce qui ne tue pas me rend plus fort" ou peut-être n’avait-il pas encore fait connaissance avec EBV (Epstein Barr Virus) !